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19 – Les plantes menacées de France : Actes du colloque de Brest, 15-17 octobre 1997


24 € TTC

publié sous la direction de J.Y. LESOUEF – Collectif, 616 pages, 1998

Degemer mat d’an holl ! Bienvenue à tous ! Sachant combien vous êtes tous persuadés que la diversité, qu’elle soit biologique ou culturelle, est source de richesse, je n’hésite pas à utiliser la langue bretonne pour vous souhaiter la bienvenue à Brest au nom de mes collègues des Conservatoires Botaniques Nationaux. Il y a dix ans tout juste, nous avions eu le plaisir d’accueillir à Brest un colloque sur les plantes menacées de disparition, organisé conjointement par l’Association Française pour la Conservation des Espèces Végétales et le Bureau des Ressources Génétiques, colloque que les rédacteurs du Livre Rouge de la flore menacée de France nous ont fait le plaisir de considérer comme “un tournant” dans l’histoire de la protection de la flore. Puissent nos travaux de 1997 être suffisamment fructueux pour être le point de départ d’une nouvelle avancée. Il y a dix ans, souvenez-vous, nous établissions le bilan de la protection de la flore, un peu plus de dix années après la grande loi du 10 juillet 1976 sur la protection de la nature. Bilan des connaissances sur la flore menacée auquel s’attachaient de nombreuses communications, bilan des outils de protection d’autre part. Il y a dix ans, le programme d’inventaire des Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique, Faunistique et Floristique n’était officiellement lancé que depuis cinq années et nous ne pouvions qu’anticiper la place considérable que cet inventaire, qui mobilisait très largement la communauté des naturalistes, allait prendre au fil du temps. La consultation des botanistes pour la réalisation du Livre Rouge de la flore menacée de France venait tout juste d’être lancée ‘et, optimistes, nous ignorions encore qu’il nous faudrait huit années pour aboutir à la publication du premier tome concernant les espèces prioritaires. Il y a dix ans, seules trois listes régionales d’espèces végétales protégées, celles de Corse, de Réunion et de Bretagne, étaient venues compléter la liste nationale établie par l’arrêté du 20 janvier 1982. Seuls vingt arrêtés de biotope concernaient spécifiquement des espèces végétales (14 autres concernant à la fois les plantes et les animaux) et la connaissance par les botanistes et naturalistes du dispositif légal de protection de la flore était si imparfaite que nous avions accueilli avec le plus grand intérêt les communications juridiques inhabituelles dans un tel cadre. Si, depuis 1979, la convention de Berne interpelait les Etats sur leurs responsabilités dans la préservation de la vie sauvage et du milieu naturel de l’Europe, rappelons qu’elle ne fut ratifiée par la France qu’en 1989. Bien qu’on eût pu déjà trouver dans la communication de Cyril de KLEMM en 1987 les principes qui devaient présider à la mise en place de la directive “Habitats” par la C.E.E. en 1992, nous étions fort loin d’imaginer à l’époque ni l’émergence rapide de cette directive, ni la place qu’elle prendrait dans le contexte national de la protection de la nature, ni les réactions et blocages qu’elle susciterait. 11 y a dix ans, parallèlement au réseau des espaces naturels constitué par l’Etat: parcs, réserves naturelles et réserves biologiques domaniales, terrains du Conservatoire du Littoral, les Conservatoires Régionaux d’Espaces Naturels, encore peu nombreux, venaient, dans la suite de l’expérience alsacienne, étoffer progressivement la trame des espaces protégés et la gestion de ces espaces s’affirmait comme une nécessité incontournable. 11 y a dix ans, les Conservatoires Botaniques n’étaient qu’au nombre de trois et n’étaient pas encore “nationaux”. Gageons que le colloque organisé à Brest en 1987 ne fut pas totalement étranger à l’émergence, dans les mois qui suivirent, d’un réseau de “Conservatoires Botaniques Nationaux”, agréés par le Ministère de l’Environnement, réseau dont l’ambition est de couvrir à terme le territoire national. J’arrêterai là ces quelques rappels historiques dont la seule ambition est de montrer combien l’évolution du champ de la protection de la flore fut importante au cours des dix dernières années et légitimes un nouveau bilan et l’élaboration d’une stratégie de protection de la flore pour le XXIème siècle. Nombreux sont ceux d’entre vous qui en 1987 étaient déjà présents et je me réjouis que vous ayez de nouveau répondu si nombreux à notre invitation. Permettez-moi cependant d’évoquer, parmi les compagnons de route auxquels la vie n’a pas permis d’être de nouveau à nos côtés, trois personnalités, dont l’action s’est inscrite au coeur des thèmes que nous évoquerons durant ces trois jours et qui étaient pour moi des amis de longue date. En 1987, François de BEAUFORT, représentant le Ministre de l’Environnement, prononçait l’allocution d’ouverture du colloque de Brest. Dès les années 1970, il fut le premier, au Ministère de l’Environnement, à soutenir la création du conservatoire botanique de Brest, puis d’un réseau de conservatoires complémentaires géographiquement, avant de s’atteler, au Muséum National d’Histoire Naturelle, à la création du Secrétariat de la Faune et de la Flore dont il fut le premier directeur. Grand spécialiste du loup, François nous aura malheureusement quittés juste avant le retour de ce magnifique animal dans notre faune. Jean-Paul GALLAND nous a quittés brutalement l’an passé, victime de l’explosion du vol 800 de la 1WA. Au cours de sa carrière au Ministère de l’Environnement où il était chargé plus particulièrement de la préservation de la flore, il a joué un rôle prépondérant dans l’émergence de la notion de “conservatoires botaniques nationaux” et dans le développement du réseau de ces conservatoires. Chacun connaît en outre son implication dans la réalisation du livre rouge de la flore menacée de France. Homme orchestre de la conservation végétale au Ministère de l’Environnement, il a beaucoup oeuvré pour la prise en compte des problèmes de la flore au niveau national comme au niveau international. Albert LUCAS, biologiste marin, était sans doute moins connu des botanistes si ce n’est des spécialistes des cistes vers lesquels son goût personnel l’avait porté et qui venaient parfois de fort loin visiter sa collection. En Bretagne, son nom est associé à la création de la S.E.P.N.B., l’une des plus importantes parmi les associations françaises de protection de la nature. Ce pionnier de la protection de la nature figurait également parmi les premiers enseignants engagés dans la création de ce qui allait devenir l’Université de Bretagne Occidentale. Compagnon de route du Conservatoire Botanique de Brest depuis les premiers jours, il en présida, jusqu’à son décès, le conseil scientifique. Je tenais avant que nous débutions nos travaux à évoquer ces trois personnalités qui ont marqué si fortement de leur empreinte l’histoire de la conservation en France. Je vais solliciter encore quelques minutes de votre attention pour remercier tous ceux qui ont contribué à l’organisation de ce colloque sous l’égide des Conservatoires Botaniques Nationaux. Je voudrais en particulier remercier Madame la Ministre de l’environnement qui a accepté de placer ce colloque sous son haut parrainage, Madame Marie Odile GUTH, directrice de la Nature et des paysages qui la représente aujourd’hui, ainsi que l’ensemble des membres du comité de parrainage, avec une mention toute particulière pour la Société Botanique du Centre-Ouest et son Président Rémy DAUNAS, qui a accepté de nous apporter toute son aide et son savoir-faire pour assurer la publication des actes de ce colloque. Nous remercions donc pour la confiance qu’il nous ont accordée: – l’Université de Bretagne occidentale -le Service du Patrimoine Naturel (ex Secrétariat de la Faune et de la Flore) – la Société Botanique de France – l’Association Française pour la Conservation des Espèces Végétales – le Bureau des Ressources Génétiques – le Centre Thématique Européen pour la Conservation de la Nature – l’O.R.S.T.O.M. : l’office pour la recherche scientifique dans les départements d’outre-mer – l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature – le WWF France Merci à Bernard Brillet, Directeur Régional de l’Environnement de Bretagne, pour l’appui qu’il nous a apporté. Je voudrais également remercier les membres du comité d’organisation ainsi que l’ensemble de l’équipe du Conservatoire Botanique de Brest pour l’appui apporté à Jean-Yves LESOUEF et Patrick PÉRON qui furent les chevilles ouvrières de la coordination et de l’organisation pratique du colloque. Parce que sans leur appui financier nous n’aurions pu organiser ce colloque, je souhaite enfin adresser mes remerciements au Ministère de l’Environnement, au Conseil Régional de Bretagne, au Conseil Général du Finistère et à la Ville de Brest. Leurs aides ont répondu aux exigences de notre budget et tous ceux qui ont eu à établir et gérer l’équilibre délicat du budget d’un colloque apprécieront combien il est réconfortant d’avoir en pareille circonstance des partenaires sur lesquels on peut compter. Parce qu’ils ont accepté d’être à nos côtés et de sponsoriser ce colloque les Caisses d’Epargne de Bretagne et la société Orgabureau ont également notre gratitude. Je vous remercie de votre attention et vous souhaite à tous un bon colloque.

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18 – Catalogue – Atlas des Bryophytes de la Charente


13 € TTC

Par M.A. ROGEON, 200 pages, 1998

Un inventaire bryologique, assorti d’un atlas est présenté pour le département de la Charente. L’Institut National de la Statistique et des Études Économiques (I.N.S.E.E.) attribue à ce département le numéro 16. Conformément à un usage maintenant répandu, (16) dans ce travail désigne cette entité administrative ou son territoire. Ceci permet d’éviter la confusion avec le fleuve Charente dont, bien entendu, il sera également question. Quantitativement, l’essentiel des informations ayant permis de le réaliser provient de relevés systématiques effectués par mes soins de 1980 à 1997 à l’intérieur des carrés 5 km x 5 km du Réseau International U.T.M. tracés sur l’ensemble des cartes I.G.N. au 1/25000 et 1/50000 du département. Mais cet inventaire intègre également de nombreuses et importantes données, accumulées durant la période 1950-1980. effectuées par un petit nombre de sociétaires de la S.B.C.O. qui. profitant de la compétence et de l’autorité de R. B. PIERROTen matière de Bryologie, ont désiré s’investir dans cette discipline difficile à appréhender. Leurs recherches. effectuées au début, de manière individuelle ou informelle, par petits groupes de deux ou trois participants, furent par la suite plus ou moins programmées dans le calendrier des sorties organisées par la S.B.C.O. Des comptes rendus en ont résulté, publiés pour les plus importants dans les bulletins annuels de la S.B.C.O. En remontant dans le temps, trois importantes sources de données ont pu ètre exploitées: celles. publiées en 1924 par P. CHOUARD ; celles de M. GOFFINET, non publiées. se situant approximativement dans les années 1919-1922 ; celles enfin de M. WEILLER, sensiblement antérieures, non publiées également. En comparaison des recherches bryologiques déjà très avancées dans la seconde moitié du 19i’mc siècle dans les autres départements du Centre-Ouest et dans le très voisin département de la Haute-Vienne (87), le département (16) a longtemps fait figure ct”‘oublié”. A ce jour, le nombre des taxons spécifiques répertoriés dépasse sensiblement 400 ; les cartes présentées ont pour objet de donner d’un coup d’oeil une idée de leur abondance relative et de leur répartition. La totalité des mailles 5 km x 5 km a été visitée. Malheureusement. pour de nombreuses espèces banales, il apparaît d’emblée que la zone sud du département a été sous-prospectée. Ces lacunes sont dues à l’insuffisance du nombre des relevés dans des secteurs éloignés de mon domicile civraisien ; je le regrette vivement, car ces lacunes faussent les interprétations qu’un atlas bien documenté permet de développer. Mes collègues, bryologues amateurs comme moi, connaissent en effet la difficulté d’appréhender dans la nature ces végétaux de taille réduite que l’Évolution a voué au nanisme; la connaissance absolue de la Bryoflore d’un site aux biotopes multiples n’est jamais définitive malgré des visites répétées; ce d’autant plus que les communautés de muscinées évoluent constamment et rapidement, particulièrement les communautés terricoles. Je fonnule le souhait que les lacunes que présente cet atlas soient une incitation à ce que de futurs bryologues charentais complètent ces prospections et reportent leurs observations sur les cartes où chaque maille contient à dessein son numéro de code de localisation V.T.M.

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17 – Florule de la vallée supérieure de la Mare et des environs


13 € TTC

Par M.E. PAGES, 132 pages, 1998

A l’occasion de cette réimpression des notices d’Eugène PAGÉS sur la vallée de la Mare (Haut-Hérault) parue dans le “Bulletin de Géographie botanique” (1912), il s’est avéré que ce périodique pouvait justifier un rappel historique susceptible d’intéresser un certain nombre de floristes de cette fin du 20e siècle. Dans le n° 116 (20e année, 3e série, janvier-février 1919) du “Monde des Plantes”, sous le titre “Nos Deuils”, l’éminent floriste français Pierre LE BRUN rend hommage à Mgr LÉVEILLÉ (1863-1918) : « L’abbé LÉVEILLÉ songeant à grouper en une association les botanistes des deux mondes /” / fonda le 1er octobre 1891 le Monde des Plantes” ; et, quelques lignes plus bas, P. LE BRUN écrit aussi: « Mgr LÉVEILLÉ fonda en janvier 1899 le Monde des Plantes “. Le lecteur qui aujourd’hui découvre ce texte ne peut qu’étre surpris; pourtant, Pierre LE BRUN est dans la vérité: le Monde des Plantes eut deux naissances, à huit ans d’intervalle, sous l’égide du même botaniste (qui, à l’époque, n’était pas encore Prélat de la Maison de S. S. Pie Xl. Plus tard, Henri GAUSSEN dans son “Petit historique” (1964), rappelle aussi, sans l’expliciter, cette double création. L’histoire, souvent anecdotique, est plus complexe, mais non dénuée d’actualité puisque la Revue qui porte encore ce titre pourra célébrer bientôt son centenaire. Quiconque regarde l’actuel Monde des Plantes lit, sous le titre, “Fondé en 1898 par H. Léveillé”. La vie de cette personnalité étonnante, dont l’oeuvre dépasse de beaucoup le seul cadre botanique, fut évoquée à plusieurs reprises; nous n’y ferons donc que très occasionnellement allusion.

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16 – Initiation à la phytosociologie sigmatiste

Initiation à la phytosociologie sigmatiste

 

Par C. LAHONDERE, 48 pages, 1997

« La phytosociologie est l’étude descriptive et causale des associations végétales» (Encyclopedia Universalis). L’adjectif “sigmatiste” a pour origine la S.I.G.M.A. (Station Internationale de Géobotanique Méditerranéenne et Alpine) fondée à Montpellier par Josias BRAUN-BLANQUET: c’est à cette école sigmatiste que se rattache le plus grand nombre de phytosociologues en France et dans le monde. L’association végétale est la résultante des conditions du milieu, c’est-à- dire des conditions édaphiques et climatiques en un point donné. Elle ne doit pas être confondue avec la notion de formation végétale (forêt, prairie, lande…l, notion plus imprécise : la dune est ainsi une formation végétale constituée de plusieurs associations dont l’existence dépend, pour chacune d’entre elles, en particulier de la proximité et de l’éloignement de la mer, de la quantité de matières organiques présentes dans le sable… L’identité des associations végétales dépend encore de la situation géographique précise: les associations végétales dunaires du Centre-Ouest Atlantique ne sont pas les mêmes que celles du Golfe du Lion, mais les dunes des côtes landaises ont certaines associations en commun avec les dunes charentaises et d’autres qui leur sont propres. Il y a en phytosociologie comme en taxonomie des phénomènes de vicariance et d’endémisme: on parle alors de synvicariance et de synendémisme.

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15 – Les forêts et leurs lisières en Basse-Auvergne


25 € TTC

Par F. BILLY, 330 pages, 1997

C’est l’arbre qui fait la forêt… Adage difficilement réfutable qui trouve son écho dans la langue depuis des siècles. Aujourd’hui, l’on parle couramment de chênaies ou de pinières (ou plutôt de pinèdes, merci au Club Méditerranée !). Les Romains connaissaient, eux, des Fageta, des Pineta, inscrits dans la toponymie et l’anthroponymie auvergnates avec les Fayet, les Pinet, les Teilhet; nos pères ont même sans vergogne affublé de ce suffixe – etum – si commode des radicaux prélatins, ce qui nous a valu les Vernet et les Veysset. On ne saurait donc s’étonner de voir prospérer dans le vocabulaire phytosociologique les Quercetum, les Fagetalia ou les Abietetea. Mais ce qui est le plus curieux, et singulièrement surprenant pour les catéchumènes, c’est de trouver dans la littérature des Carpinetum sans Charme ou des Quercetum qui sont en fait des hêtraies. En droit commercial, de telles dénominations seraient qualifiées de “marques déceptives”, ce qui, dans la géhenne de la réprobation morale et juridique, n’est pas tellement éloigné de la contrefaçon. Pourtant. il semble qu’au temps des Pères Fondateurs, les Fagetum étaient bien des hêtraies, mais il n’a pas fallu un demi-siècle pour constater que dans nos pays, les essences forestières, objet d’une exploitation économique plus que millénaire, étaient réparties, à l’étage collinéen, en fonction de l’histoire humaine plutôt que de l’écologie. Désormais, si l’on voit en un lieu donné une hêtraie, on vous dit qu’il s’agit là d’un “sylvo-facies”, néologisme aussi savant que poétique, mais que, pour autant, le bois considéré reste un Carpinetum. L’abstraction et la convention sont de belles choses mais on peut se demander si ce n’est pas là pousser un peu loin la pesanteur de la nomenclature. Des esprits curieux et novateurs ont, en vue d’une analyse plus rationnelle des milieux forestiers, eu l’idée de commencer par l’étude de sous-ensembles, des “synusies” herbacées, arbustives et arborées, sans parler des muscinées et des lichens. Cette méthode a permis de dégager l’existence de groupes floristiques répondant à des exigences déterminées et dont la sciaphilie propre au sous-bois n’était qu’une composante entre d’autres, et de classer les individus concrets d’association en fonction du dosage de ces groupes. Il ne siérait guère à un amateur autodidacte comme moi de prendre parti dans de telles controverses. Je pourrais tout au plus, bien après Montaigne, butiner ici ou là pour tenter de donner une image aussi claire que possible de ce que j’ai pu observer dans ma Basse-Auvergne natale depuis qu’en 1949, émoustillé par la lecture de la Géographie Botanique de J. CARLES, j’ai effectué mes premiers relevés phytosociologiques. On excusera peut-être mon audace si l’on veut bien se rappeler que la littérature sur les bois, ourlets et manteaux auvergnats est encore bien réduite. Encore, pour les forêts, nous disposons déjà d’une documentation d’une certaine importance, spécialement sur les Monts-Dore (LUQUET, CUSSET), les Dômes (LEMÉE et CARBIENER) quelques bois de plaine (LEMÉE, SALANON, THÉBAUD) mais ces travaux sont déjà anciens et seule, la thèse de THÉBAUD sur le Forez présente une image moderne de la phytosociologie forestière. Pour les ourlets, on ne dispose que de miettes à glaner dans LACHAPELLE et d’un mémoire de BIGNON, restreints à quelques secteurs du massif Montdorien. Sur les manteaux, je ne vois qu’un chapitre dans la thèse de FRAIN et un autre dans celle de COQUILLARD. Fort de quelque deux mille relevés de ces trois formations végétales pris à peu près dans tous les cantons de la Basse-Auvergne, je n’ai pu me résigner au silence modeste qui évite les critiques et les erreurs et me suis cru autorisé à publier une analyse d’ensemble, en essayant de rapprocher les résultats obtenus des données fournies par la littérature pour les autres provinces atlantiques. Doté malheureusement d’une documentation fragmentaire et incomplète, je m’expose au ridicule de présenter comme des découvertes des données bien connues des spécialistes. Que la fortune vienne en aide à mon audace !

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