44 – Orchidées de Tunisie

Par Roland MARTIN, Errol VELA et Ridha OUNI, 163 pages, 2015

Cet ouvrage est le résultat du long travail de trois orchidologues. Ils nous offrent un livre accessible aux non-spécialistes et riche d’informations pour les grands voyageurs que sont les botanistes. Il est d’autant plus le bienvenu que peu de livres sur les orchidées d’Afrique du Nord ont été publiés récemment, en particulier sur la Tunisie. C’est pourquoi nous nous réjouissons de cette publication originale qui, nous le souhaitons, sera accueillie avec intérêt par tous ceux qui aiment ce beau pays et sont friands d’Orchidées. Nombre d’ouvrages de vulgarisation ont récemment aidé à mieux faire connaître les Orchidées. Des spécialistes les étudient dans le monde entier (sauf évidemment dans les déserts) et concourent à en faire progresser la connaissance. Enfants et adultes dans toutes les civilisations ont de tout temps aimé les fleurs. Si toutes les plantes – merveilles de l’évolution – sont intrinsèquement belles, les Orchidées le sont encore davantage, d’abord pour les botanistes généralistes et évidemment pour les orchidophiles et orchidologues. Cela tient au nombre de leurs espèces, à leur présence de la Patagonie au climat méditerranéen ou en altitude et à leur évolution inachevée qui produit des variabilités de la forme du labelle et des couleurs des tépales, de multiples hybridations et enfin à la découverte de nouvelles espèces dans les zones difficiles d’accès de climat tropical en particulier. Il en découle cet engouement pour les orchidées indigènes ou admirées chez les fleuristes et encore mieux dans les serres de Hollande. Quelques exemples parlants : les Orchidaceae sont une grande et jeune famille : entre 20 000 et 30 000 espèces et vieille de seulement quelques dizaines de millions d’années. Comme elles sont terrestres aussi bien qu’épiphytes, sauvages ou horticoles, comme elles profitent de la symbiose avec un champignon, comme elles ne sont pas encore « fixées » génétiquement comme les autres plantes et comme elles ont su inventer un mode de reproduction des plus astucieux, elles ont un avenir d’autant plus prometteur que de nouvelles variétés sont trouvées partout et que le nombre des espèces horticoles ne cesse d’augmenter grâce à l’hybridation. Ces Angiospermes monocotylédones de l’ordre phylogénétique des Asparagales sont d’une rare beauté, d’où leur popularité auprès des botanistes de terrain, et de plus en plus auprès du grand public qui acquiert les superbes variétés exotiques qu’il chouchoute en appartement ou même en serre. Les plus chanceux vont les admirer dans les forêts d’Amérique Centrale, un peu partout en Europe et en Afrique du Nord ! Nous savons gré aux trois auteurs de nous faire partager leur intérêt pour ces Belles Plantes. Nous sommes persuadés que nombreux seront les touristes qui pourront de la sorte les découvrir plus facilement et les admirer au cours de leurs pérégrinations en Tunisie. Elles sont de plus en plus victimes de l’urbanisme et de la dégradation de notre environnement : sachons les protéger !
163 pages en couleur – Format 15 cm x 24 cm
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43 – Inventaire floristique de Saint-Jean-de-la-Motte (Sarthe)

Par Francis ZANRÉ, A4 couleur, 258 pages, 2015

Une florule, qui plus est celle d’une seule commune, mérite toute l’attention des botanistes de son département comme des autres. Plutôt que de se consacrer à l’état des lieux sarthois, l’auteur a choisi une approche originale en cela qu’il a tenu à étudier de façon exhaustive et avec passion son domaine privé, la commune de Saint-Jean-de-la-Motte. Cela lui a permis de décrire la grande variété des biotopes donc de la végétation. Il a pu au fil des années de prospection assidue, méticuleuse en noter les changements, la persistance ou bien alors constater la disparition de certaines espèces et l’arrivée invasive d’autres.
Il s’agit par conséquent d’un portrait qui dépeint à la perfection la situation présente de son territoire privilégié.
Bouleversements de l’agriculture (disparition de nombreuses petites propriétés, remembrement, déprise irréversible, usage inconsidéré des herbicides et pesticides, urbanisme galopant, arrivée voulue ou subie de nombreuses plantes exotiques, ainsi que désormais réchauffement global avec toutes ses conséquences sont pris en compte dans les conclusions de l’auteur. La longue étude de son secteur réservé implique persévérance, méticulosité et désir de synthèse. Les 690 espèces de sa commune lui en sont redevables.
Il faut souhaiter que cet ouvrage sera suivi de bien d’autres couvrant ditions, secteurs, communes, ou même un seul site comme pour les belles Mousses et hépatiques de Païolive de Vincent HUGONNOT. Tout ce qui fait mieux connaître notre richesse patrimoniale en la décrivant par le détail ne peut qu’être félicité et encouragé, puisque nous la savons de plus en plus en sursis.
Naguère quelques enseignants et hommes d’église y consacraient leur vie durant temps et passion. De nos jours, seuls de rares botanistes « amateurs » y vouent tout leur insatiable besoin de rechercher, découvrir, connaître.

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40 – Monographie des Leguminosae de France – Tome 3


96 € TTC

Par Pierre COULOT et Philippe RABAUTE, 760 pages, 2013

Le tome 3, premier tome publié de la Monographie des Leguminosae de France et consacré à la vaste tribu des Trifolieae, est le fruit de plus de dix ans de travail de la part de ses auteurs, Pierre COULOT et Philippe RABAUTE. Ces deux botanistes, amis de longue date, étudient la flore d’Europe, d’Afrique du Nord et du Proche-Orient depuis 25 ans. Quoique « généralistes » de la botanique, ils se sont spécialisés sur deux thèmes, la flore de Turquie et la famille des Leguminosae, l’une des plus importantes de la flore mondiale.
Leur monographie sera publiée en quatre tomes, à raison d’un par an :
Tome 1 : Généralités – Caesalpinioideae – Mimosoideae – Papilionoideae : petites tribus et tribu des Loteae
Tome 3 : Papilionoideae : tribu des Trifolieae
Tome 2 : Papilionoideae : tribus des Galegeae et des Hedysareae
Tome 4 : Papilioinoideae : tribus des Fabeae, Cicereae et Genisteae
Pour la première fois, leur monographie des Leguminosae de France propose :
> une analyse complète des genres et des espèces, en intégrant les conséquences nomenclaturales des études de phylogénie moléculaire les plus récentes réalisées à travers le monde,
> un regard critique sur toutes les chorologies à maille départementale, et
> une iconographie très originale constituée de scans de plantes fraîches en haute résolution – 2400 dpi – et en couleur, reprenant les détails discriminant des espèces.
Pour chacun des taxons présentés, sont proposés :
• une synonymie complète,
• ses protections, répartition générale et situation actuelle pour chacun des 96 départements français métropolitains, avec une carte,
• le nom de la plante et son étymologie,
• les confusions possibles avec des espèces proches et les détails à observer pour confirmer les identifications,
• le type et le protologue,
• une ou plusieurs remarques,
• une description détaillée
• et une bibliographie complète.
En outre, les parties les plus caractéristiques de la plante (feuilles, stipules, calice, corolle, fruit) sont représentées par un scan de plante fraîche, y compris pour les taxons les plus rares de la flore de France.
Le Dr Ernest SMALL, botaniste canadien et grand spécialiste mondial de la tribu, très connu pour avoir recombiné de nombreuses trigonelles au sein du genre Medicago, ne s’y est pas trompé. Il a non seulement rédigé une longue préface de cet ouvrage qui fera date, mais a particulièrement encensé ce travail, dont l’intérêt dépasse très largement les frontières hexagonales, eu égard au nombre d’espèces traitées et aux choix taxonomiques des auteurs.
Quelques chiffres qui en disent long sur l’exhaustivité de ce travail considérable qui réjouira tous les botanistes : 25 nouvelles combinaisons nomenclaturales, 165 taxons présentés, 1062 scans de haute résolution, 760 pages.
Aussi, et tenant compte de la qualité de son contenu, la SBCO a-t-elle souhaité que cet ouvrage soit également un « beau livre », en optant pour la première fois pour un format A4, couverture cartonnée et dos rond, pour que forme et fond soient en harmonie.

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39 – Flora Corsica 2ème édition


55 € TTC

Par Daniel JEANMONOD et Jacques GAMISANS, 1074 pages, 2013

Il ne s’agit pas là d’un événement banal : la première édition de Flora Corsica, JEANMONOD D., GAMISANS J., 2007. Édisud Éditions, a eu une resplendissante carrière avec la totalité des 2000 exemplaires imprimés vendus en deux ans. Malheureusement pour les auteurs et les botanistes amoureux de la richesse floristique corse, la maison d’édition a fait faillite alors que la seconde édition s’apprêtait à voir le jour. Et ce au grand dam des multiples botanistes consternés par l’impossibilité de pouvoir se procurer la précieuse Flore. Le nouvel éditeur – spécialisé dans un autre domaine et n’étant pas intéressé – a accepté de nous autoriser à prendre la relève !
Quelle aubaine pour la flore de Corse et quel soulagement pour les botanistes qui vont herboriser dans l’Île de beauté : le texte que la SBCO a le bonheur de pouvoir publier est celui de la première édition revu et amélioré, avec bon nombre d’ajouts, à savoir les diverses plantes découvertes depuis 2007. Ces compléments seront précieux aux utilisateurs de cette édition.
Les deux auteurs ont préféré conserver le même format, le même type de couverture plastique souple et robuste et le même papier bible. Les illustrations sont inchangées. Vos poches pourront être accueillantes pour usage sur le terrain.
Nous faisons tirer à 1000 exemplaires pour vous rassurer ! Que cette remarquable Flore vous apporte de multiples joies.
Le Président – Yves PEYTOUREAU
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38 – La Flore de la Meuse


47 € TTC

Par Philippe MILLARAKIS, 740 pages, 2013

À l’échelle départementale, deux conditions doivent être remplies pour la publication d’une Flore en ce début de 21e siècle : un département où Catalogue et Flore datent parfois d’un siècle ou plus et sont donc forcément lacunaires et vieillis ; et surtout, un botaniste suffisamment motivé et compétent pour oser entreprendre une telle tâche solitaire.
Philippe MILLARAKIS travaille à l’ONF de Lorraine où il étudie la flore et les habitats de la Marne et de la Meuse depuis trois décennies. Homme de terrain, il connaît son département mieux que quiconque, la flore forestière, celle des cuestas, des plateaux calcaires avec leurs vallées, de la plaine argileuse et marécageuse. Il souhaitait témoigner de sa passion naturaliste pour la Meuse.
Son ouvrage innove doublement : il couvre tout le département et cite les localités, ce qui comble les lacunes de la Flore de la Meuse, Breton, 1901, sans mentions de stations, et celles du Catalogue des plantes vasculaires de Monmédy, Pierrot et al., 1906, au secteur plus restreint. L’auteur se sert de ce dernier pour mentionner les usages des plantes du temps passé oubliés de nos jours, en complète l’inventaire grâce à ses découvertes floristiques et l’étend à toute la Meuse.
S’il existe des Flores de Lorraine anciennes comme celle de GODRON, 1843-1844, ou plus récentes comme celle de VERNIER, 2001, si les Conservatoires Botaniques Nationaux publient de plus en plus d’Atlas régionaux, si l’association Floraine travaille à un Atlas de la flore de Lorraine, et surtout si bien des départements sont toujours dépourvus de Flores récentes, l’intérêt du travail de Philippe MILLARAKIS n’en est que plus évident, car rien ne remplace les multiples indications précises contenues dans un tel ouvrage.
La cartographie de la végétation, comme celle des espèces végétales, d’une région ou d’un département est indéniablement utile, mais ne saurait remplacer une Flore traditionnelle bénéficiant de la technologie actuelle.
La Flore de la Meuse est abondamment illustrée de photos couleur.
Le Président – Yves PEYTOUREAU

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