Evaxiana n°7

Evaxiana n°7


(version imprimée – port inclus)

Sommaire Evaxiana n°7 (2020)

PHYTOSOCIOLOGIE
• Éloge du paradigme synusial : alternative à la classification phytosociologique de la végétation forestière européenne, ouest-asiatique et nord-africaine – Bruno de FOUCAULT – pdf
• État des lieux en 2018 du site littoral très dégradé de Capu Laurosu (Propriano, Corse), avant sa réhabilitation par le Conservatoire du littoral – Guilhan PARADIS & Carole PIAZZA – pdf

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49-Monographie des Leguminosae de France Tome 2

Monographie des Leguminosae de France Tome 2

Par Pierre COULOT et Philippe RABAUTE, A4, 520 pages, 2020

Après la publication fin 2013 du troisième puis fin 2016 du quatrième tome de la Monographie des Leguminosae de France, nous proposons aujourd’hui à nos lecteurs le deuxième volume, consacré à la tribu des Galegeae dans le sens large de son acceptation et à celle des Hedysareae, complété par le traitement de trois tribus plus réduites en France, les Robinieae, Sesbanieae et Thermopsideae. La monographie sera finalisée par l’édition du tome premier, qui clôturera un travail auquel nous aurons consacré une vingtaine d’années.
La tribu des Galegeae est considérée, depuis l’intrusion de la phylogénie moléculaire dans la botanique observationnelle, comme un concept artificiel, incontestablement polyphylétique, composé de plusieurs groupes d’espèces formant des clades qui sont, eux, monophylétiques. C’est la raison pour laquelle différents auteurs ont isolé, depuis une vingtaine d’années, quelques genres au sein des tribus des Coluteae et des Caraganae, et ont donc proposé des traitements très variables de la tribu des Galegeae. Le travail nomenclatural global de ce groupe nous semblait à finaliser, car il n’était fait que partiellement. En particulier, isoler le genre Galega et les réglisses au sein de tribus distinctes nous semblait s’imposer. Ainsi, cette vaste tribu historique de la systématique des Légumineuses correspond à une somme de petites tribus paucigénériques et devient, dans son sens strict, monogénérique. Parmi eux se trouve le genre le plus emblématique des Fabacées, Astragalus. Avec ses presque 3000 espèces, il résume à lui seul la complexité d’étude de cette famille, dont des représentants se trouvent dans une grande partie du Monde. Si le nombre d’espèces présentes dans notre dition est réduit, presque famélique au regard de la diversité du genre, nous avons proposé un traitement complet du genre préalable à celui des espèces françaises, afin que chacun puisse bien l’appréhender dans toute sa dimension. La tribu des Hedysareae, qui est particulièrement compacte, a connu quant à elle de profonds bouleversements nomenclaturaux dans la délimitation des genres la composant, suite à de nouvelles études phylogénétiques, la plupart publiées depuis une dizaine d’années. Nous semblant particulièrement corrélées aux éléments morphologiques, ces approches moléculaires nous ont amenés à intégrer toutes ces évolutions dans notre traitement, et en particulier à retenir le genre Sulla. De façon générale, ce volume conserve la logique qui a été la nôtre dans les tomes précédents, soit d’une part de traiter les espèces dans une approche large, sans retenir les variétés de faible robustesse nomenclaturale, et d’autre part de refondre systématiquement les approches taxonomiques classiques au regard des études phylogénétiques les plus récemment publiées, dès lors bien évidemment qu’elles sont corrélées par des synapomorphies.
L’iconographie reste un point auquel nous attachons une grande importance, et les images numérisées de plantes fraîches vous permettront, nous l’espérons, de faciliter votre travail d’identification.
Nous espérons que vous prendrez beaucoup de plaisir à consulter ce volume et vous invitons à nous retourner vos corrections et surtout vos nouvelles observations pour les futurs compléments à la monographie.

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48-Connaître et reconnaître les Cyperacées des Ardennes

Lamiacées de France

Par Aurélien LABROCHE, 16,2 x 23,5 cm, 380 pages, 2020

Où que l’on soit, une Cyperacée n’est jamais très loin… On les trouve dans tous les types de milieux naturels. Cette famille décourage la plupart des botanistes néophytes. Pourtant, à l’exception de quelques groupes plus difficiles d’accès, les plantes de cette famille sont bien différenciées les unes des autres. L’ouvrage est conçu en trois chapitres. Le premier propose un tour d’horizon du département des Ardennes par le prisme de ses caractéristiques climatiques, hydrographiques et géologiques, puis dessine les contours des districts phytogéographiques ardennais. Le deuxième présente la systématique et la nomenclature des Cyperacées, leurs usages, leurs préférences écologiques, les hybrides et accorde une large place à la description du langage de la botanique. La troisième partie expose les clés de reconnaissance d’une Cyperacée, propose une aide à l’identification des genres et offre une description des espèces ardennaises à travers 76 fiches monographiques richement illustrées de cartes, photographies et dessins. Destiné aux professionnels, étudiants et naturalistes, cet ouvrage est un outil de connaissance et de reconnaissance des Cyperacées. Il est une invitation à découvrir l’originalité de cette famille, des plantes qui la composent et élargir le regard des naturalistes.
Notez qu’Aurélien a lui même réalisé la mise en page de l’ouvrage et que les dessins, réalisés par sa soeur, sont originaux et non pas des reprises. C’est une plus-value non négligeable pour cet ouvrage qui traite de taxons présents dans une bonne partie des départements français.

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Bulletin mensuel de la Société Linnéenne de Lyon 88(9-10)

n°88(9-10) de 2019
éditée par
Société Linnéenne de Lyon
33 rue Bossuet
69006 LYON
Contact : societe.linneenne.biblio.lyon@orange.fr
Site : http://www.linneenne-lyon.org/

SOMMAIRE :
BÉGUINOT Jean
Mycromycètes parasites des plantes sauvages de France : liste commentée de quelques taxons présumés inédits 191-204
Résumé. – A la suite d’un inventaire de plus de 800 micromycètes parasites de plantes réalisé principalement dans le Centre de la France, 47 taxons se sont révélés ne pas avoir de correspondance satisfaisante avec les espèces déjà décrites dans les manuels habituels consacrés à ce sujet. En tant que tels, ces taxons, apparemment encore inédits, peuvent constituer un matériel intéressant, pour lequel les descriptions critiques correspondantes sont précisées.

D’HONDT Jean-Loup
Sur l’intérêt systématique possible des inclusions cytoplasmiques précuticulaires chez les larves de Bryozoaires 205-220
Résumé – Essai d’interprétation des différents types d’inclusions cytoplasmiques précuticulaires présents dans les tissus exosquelettogènes de différents modèles de larves de Bryozoaires.

LIAGRE Jérémie, GAILLOT Stéphane, DESSAINT Philippe, FERNANDES Paul
Bilan des ressources en silex dans le Lyonnais 221-253
Résumé. – Le Programme Collectif de Recherche « Réseau de lithothèques en Rhône-Alpes » (coordination P. Fernandes) a été créé en 2006. Un de ses objectifs principaux est le recensement des matières premières siliceuses présentes sur toute la région AuvergneRhône-Alpes. Depuis 2009, le Service Archéologique de la Ville de Lyon, par une participation constante aux rapports d’activités du PCR, s’est proposé de constituer une base de données dans une zone géographique où les informations sur les matières premières sont rares. Cette démarche a permis d’établir une lithothèque représentative du Lyonnais. Ce territoire est situé à la confluence du Rhône et de la Saône, au cœur du couloir rhodanien et dans une zone-carrefour central naturel du sud-est de la France. Lyon et ses abords représentent une zone de transit et d’occupation importante durant les périodes pré- et protohistoriques. Cette base de données « silex » a comme finalité une analyse spatiale des zones d’accessibilité actuelles des matériaux exploités ou importés sur les sites archéologiques. Plusieurs actions de terrain (prospections et observations géomorphologiques) ont donc été organisées conjointement et selon les principaux axes suivants : évaluer le potentiel des variations pétrographiques siliceuses au niveau local, décrire sous forme de fiches les différents faciès de silex et, enfin, établir des cartes géoréférencées de localisation des gîtes.

GONZALES David
Contribution à l’étude des Tenebrionidae d’Amérique du Sud décrits par Maurice Pic.
1. Strongylium quattuordecimmaculatum Pic, 1918 (Coleoptera, Tenebrionidae, Stenochiinae, Stenochiini) 254-262
Résumé. – La description de l’espèce Strongylium quattuordecimmaculatum Pic, 1918 est complétée et illustrée d’après le type. Une erreur de localisation de l’espèce est corrigée et une mise en synonymie avec Strongylium maculicolle Champion, 1887 est établie.

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Bulletin mycologique et botanique Dauphiné-Savoie 238

n°238 de 2020
éditée par
Fédération mycologique Dauphiné-Savoie
Alain FAVRE (FMBDS)
171, allée du Quart d’Amo
74140 CHENS-SUR-EMAN
Contact : info@fmbds.org
Site : http://www.fmbds.org/

SOMMAIRE :
> MYCOLOGIE

Gruhn G. – Récolte de Veluticeps ambigua (Peck) Hjortstam & Tellería dans les Alpes 5-9

Fasciotto J.-L. & Monpert J. – Sélection de champignons rares ou intéressants récoltés en 2017 et 2018, dans le département de l’Isère 11-26

Robin C. – Mise à jour de la clé de détermination des taxons européens du genre Boletopsis Fayod 27-29

Perez J.-B. – Nouvelles données sur les Elaphomyces ou « truffes des cerfs » (Ascomycota, Eurotiales) de France 31-50

Favre A. – Cortinarius diffractosuavis Chevassut & Rob. Henry. Une espèce « méditerranéenne » récoltée au bord du lac Léman 51-56

> BOTANIQUE

Cheype J.-L. – Des plantes très discrètes et surprenantes : les euphorbes prostrées 57-63

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