Journal de Botanique
n°70 de 2015
éditée par
Échange du Bulletin
Conservatoire botanique national de Bailleul
Bibliothèque de la Société botanique de France
à l’attention Renaud Ward
Hameau de Haendries
59270 BAILLEUL
FRANCE
Contact : sthiebault2@wanadoo.fr
Site : http://www2.biusante.parisdescartes.fr/sbfrev/sbf_fra_rech.htmSOMMAIRE :
: P. THIEBAULT
Vie de la société : Compte-rendu de la séance de la Société botanique de France du 12 septembre 2014
Paru dans Journal de Botanique, 2015, 70 (), pp. 3-4.:: A. CHARPIN, M.A. SELOSSE, A.M. SLEZEC,
Hommage collectif à Gérard-Guy Aymonin (1934-2014)
Paru dans Journal de Botanique, 2015, 70 (), pp. 5-7.:: J.M. PELT
Hommage au professeur Jean-Marie Géhu
Paru dans Journal de Botanique, 2015, 70 (), pp. 7-8.:: P. DANTON
Résumé de la conférence : Les petits pas d’une Monographie des plantes vasculaires de l’archipel Juan Fernández (Chili)
Paru dans Journal de Botanique, 2015, 70 (), pp. 9-15. Français:: F. BROUSSAUD-LE STRAT
Brèves botaniques : le genre Utricularia
Paru dans Journal de Botanique, 2015, 70 (), pp. 17-21. Français
:: G. FRIED, E. DUMBARDON-MARTIAL
Premier signalement et extension rapide d’Erigeron bellioides DC. (Asteraceae) en Martinique
Paru dans Journal de Botanique, 2015, 70 (), pp. 23-29. Français
Résumé Erigeron bellioides DC., une astéracée originaire du nord des Caraïbes, a été trouvé pour la première fois en Martinique en 2010, une vingtaine d’années après sa découverte en Guadeloupe où elle n’a été que récemment identifiée au niveau spécifique. Cette progression d’E. bellioides dans les Antilles françaises s’inscrit dans un contexte d’expansion plus généralisée au niveau mondial avec une colonisation progressive des îles du Pacifique constatée à partir des années 1970, et des introductions plus récentes en Floride et à Taïwan. E. bellioides colonise abondamment les gazons de certains parcs et jardins ainsi que divers milieux perturbés. Les méthodes d’évaluation de son caractère envahissant indiquent un niveau de risque intermédiaire avec un impact faible pour les milieux naturels antillais mais des impacts économiques potentiels. Sa biologie et son comportement devraient faire l’objet d’études plus approfondies dans le cadre d’un programme surveillance:: V. HUGONNOT, P. ROYER, C. CATON, M. PHILIPPE, Y. GARNIER & T. VERGNE
Les tourbières à sphaignes dans le département du Rhône (France) : inventaire et avenir
Paru dans Journal de Botanique, 2015, 70 (), pp. 35-55. Français
Résumé Un total de 18 espèces de sphaignes est signalé dans le Rhône. Sphagnum angustifolium, S. auriculatum, S. capillifolium, S. fallax, S. fimbriatum, S. flexuosum, S. girgensohnii, S. inundatum, S. palustre, S. quinquefarium, S. russowii, S. subnitens, S. subsecundum et S. teres sont aujourd’hui connues avec certitude. Sphagnum compactum, S. cuspidatum, S. rubellum et S. squarrosum n’ont pas été revues récemment dans le département. Les sites tourbeux du Rhône disposent d’une richesse sphagnologique moyenne à faible et apparaissent sensiblement moins riches que leurs homologues des plateaux du Forez, des Bois Noirs, des monts de la Madeleine et du Pilat. Quarante-six taxons de bryophytes (autres que les sphaignes) sont recensés dans les tourbières à sphaignes du Rhône. La majorité d’entre elles est banale et très plastique au plan écologique. Environ 1/3 d’ha au total est occupé par des espèces de Sphagnum dans le Rhône. Cette surface est partagée très inéquitablement en 32 sites distincts. La turfigénèse est considérée comme marginale dans le département et l’ombrotrophie comme quasiment inexistante. Sphagnum capillifolium, S. palustre et S. inundatum sont les trois sphaignes les plus fréquentes et les plus abondantes localement. La grande majorité des espèces est oligotrophile et acidiphile. L’édification de tourbe repose sur un très petit nombre d’espèces qui montrent une répartition limitée dans l’espace. Les types d’alimentation en eau variés expliquent la discontinuité des peuplements sphagnologiques. Deux tourbières condensarogènes ont pu être découvertes. Seules certaines parties du Haut-Beaujolais se sont révélées propices à l’expression de la turfigénèse grâce à des caractéristiques géomorphologiques et climatiques localement favorables. Toutes les tourbières sont soumises à des pressions fortes et sont menacées à divers titres, par les activités anthropiques mais également par les changements climatiques globaux. L’édification de barrages-seuils est préconisée pour favoriser la turfigénèse. Les végétations du Calthion palustris Tüxen 1937 posent des problèmes conservatoires spécifiques. Le boisement spontané des complexes tourbeux est plutôt à considérer comme un facteur favorable à l’expression de la turfigénèse. En revanche, les sites boisés artificiellement en résineux pourraient bénéficier d’une réouverture, visant à régénérer des dynamiques régressives, et l’apparition de landes (les « vassives »), aujourd’hui totalement disparues du département.:: D. MATHIEU, M. DURÉCU, D. MERCIER, J. MATHEZ, M. CHAUVET
Guide de nomenclature des noms normalisés en français pour les plantes Trachéophytes de France métropolitaine
Paru dans Journal de Botanique, 2015, 70 (), pp. 57-61. Français
Résumé L’objectif de ce guide est de fournir une aide pour établir un NOM FRANÇAIS NORMALISÉ (NFN) à chaque taxon de la flore vasculaire de France métropolitaine. Il pourra être étendu à d’autres contrées (territoires d’Outre Mer) et d’autres groupes taxonomiques (Bryophytes, Lichens…).:: B. DE FOUCAULT, E. CATTEAU
Contribution au prodrome des végétations de France : les Epilobietea angustifolii Tüxen & Preising in Tüxen 1950
Paru dans Journal de Botanique, 2015, 70 (), pp. 63-88. Français
Résumé Dans le cadre du prodrome des végétations de France, sous l’égide de la Société française de phytosociologie, les auteurs présentent ici la classe des Epilobietea angustifolii : déclinaison au niveau européen, puis présentation de fiches par association connue au niveau français