Appel à contributeurs pour participer à la publication collective sur l’amélioration des connaissances sur les lichens de France

Vous êtes membre de la SBCO et l’étude des lichens vous intéresse? Que vous soyez débutant(e) ou amateur éclairé(e), vous êtes invité(e) à participer aux publications collectives que plusieurs membres de la SBCO rédigent annuellement depuis 2017. Via cette publication annuelle, la SBCO contribue notablement à l’amélioration permanente des connaissances sur la répartition des lichens et champignons lichénicoles de France.

Chaque contributeur est invité(e) à transmettre une courte synthèse de ces observations les plus remarquables au cours de l’année écoulée (date limite de transmission: 15/11). Chaque synthèse doit comporter à minima: le nom du taxon (en s’appuyant sur le catalogue des lichens de France de Roux et coll.), le nom de la commune et le code INSEE associé, le nom du toponyme, l’altitude, quelques précisions sur la nature du milieu et du substrat.

Sont considérées comme remarquables les observations portant sur des espèces qualifiées comme menacées dans le catalogue de Roux et coll. et/ou des espèces nouvellement découvertes ou redécouvertes sur un territoire donné (région, département, entité biogéographique particulière…).

Si vous souhaitez de plus amples précisions sur cette action, n’hésitez pas à nous contacter.

David HAPPE
Chargé de la coordination
david.happe@orange.fr

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46 – Leguminosae de France, tome 4

Leguminosae de France, tome 4

Par Pierre COULOT et Philippe RABAUTE, A4 couleur, 902 pages, 2016

Après la publication fin 2013 du troisième tome de la Monographie des Légumineuses de France, nous proposons aujourd’hui à nos lecteurs le quatrième, consacré à deux tribus majeures pour la flore de France, les Fabeae et les Genisteae. Cette publication s’inscrit dans notre travail, débuté il y a bientôt quinze ans, et sera poursuivi par les rédactions des tomes deux, consacré aux Galegeae et Hedysareae, puis premier, qui finira l’ensemble et traitera des autres sous-familles et tribus. Comme pour le tome trois, nous sommes restés fidèles à une double option dans le traitement des taxons. La première est une vision synthétique des espèces, qui nous amène à ne retenir que de façon marginale les variétés souvent nombreuses décrites par les auteurs. La seconde est l’intégration dans nos choix nomenclaturaux des résultats des études moléculaires les plus récentes, mais toujours sous couvert d’une certaine convergence entre leurs conclusions et la morphologie des plantes. C’est ainsi que le genre Genista est traité au sens large (il inclut Teline, Chamaespartium, Retama, Echinospartum), tout comme Cytisus (qui inclut Calicotome, Sarothamnus, Chamaecytisus), Lathyrus (qui inclut Pisum) ou Vicia (qui inclut Lens). Par contre, nous n’avons pas franchi le pas de traiter les Ulex au sein des Genista, malgré plusieurs études phylogénétiques le suggérant, dès lors que la proximité avancée par les phylogénéticiens de ces deux genres, et notamment des espèces de Genista concernées, est insuffisamment corrélée à nos yeux aux aspects morphologiques. Comme pour les Trifolieae, nous présentons également les espèces occasionnelles, beaucoup plus rares pour les tribus traitées dans ce tome, mais pas les hybrides, qui ne nous semblent présenter que peu d’intérêt. La collaboration accrue avec les conservatoires botaniques nationaux nous a été d’une aide précieuse et nous permet incontestablement de plus en plus de précision dans nos traitements chorologiques. Ceux-ci restent toutefois minimalistes, dans la mesure où nous continuons à pêcher par défaut plutôt que par excès en cas de doute sur la présence d’une plante dans un département. Comme précédemment, les cartes présentées doivent donc être considérées comme des bases de départ, censées être des photographies instantanées des observations répertoriées des espèces, mais à vocation évidemment évolutive. Nous incitons nos lecteurs à nous communiquer toutes leurs observations, afin de publier régulièrement des mises à jour de ces données de répartition. Les remontées encourageantes des lecteurs du tome trois ont été une grande source de motivation dans la rédaction de celui-ci, malgré la lourdeur de la tâche, et nous espérons que vous prendrez autant de plaisir à consulter ce volume que le précédent au cours de vos séances d’identification.
Les Auteurs

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42 – Lamiacées de France

Lamiacées de France

Par André GONARD, A4 couleur, 528 pages, 2015

Pour un auteur, publier un ouvrage c’est bien, en publier plusieurs c’est encore mieux ! Nous avons le bonheur d’avoir à la SBCO plusieurs auteurs prolifiques qui tiennent passionnément à partager leur amour de la flore. N’est excellent botaniste que bon pédagogue. Tel est André GONARD, scientifique de formation et homme de terrain. Nous lui sommes redevables de publications qui attirent les lecteurs comme les fleurs attirent les insectes !
Car c’est justice de vanter la curiosité et le mérite d’un auteur que nous connaissons depuis le succès de ses Renonculacées de France en 2010, elles-mêmes précédées par ses Saxifragacées de 2006 (éditées aux Publications de l’Université de Saint-Étienne). Cet heureux pharmacien à la retraite active n’a pas fini de nous surprendre par son insatiable fringale éditoriale, puisqu’il pense déjà à s’intéresser de près aux toutes belles et mellifères Boraginacées.
Il y a deux sortes d’ouvrages botaniques : les grandes Flores synthétiques et les ouvrages thématiques accessibles à tout public curieux de s’informer et de progresser. C’est pourquoi l’étude à répétition de telles familles est extrêmement bénéfique. Et c’est la raison pour laquelle nous adhérons à ce besoin d’André GONARD de nous faire profiter de ses infatigables recherches. Lamiacées comme Lamium = Labiées du Latin labium = lèvre à cause de la corolle à deux lobes joliment lippus. Couleurs vives et nectars qu’adorent les insectes. Pensez simplement aux subtiles senteurs des coteaux calcaires, de la garrigue et du maquis ensoleillés : lavande, romarin, sauge, origan, thym, hysope, sarriette, mélisse pourvoyeurs de délicieux condiments aromatiques !
Alors que la farigoule vous enchante !
Yves Peytoureau – Président SBCO

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45 – Les plantes vasculaires atlantiques, les pyrénéo-cantabriques et les éléments floristiques voisins dans la péninsule ibérique et en France

Les plantes vasculaires atlantiques, les pyrénéo-cantabriques et les éléments floristiques voisins dans la péninsule ibérique et en France

Par Pierre DUPONT, A4 couleur, 495 pages, 2015

Les plantes vasculaires atlantiques, les pyrénéo-cantabriques et les éléments floristiques voisins dans la péninsule Ibérique et en France. Ce travail devait être, au départ, une simple actualisation de l’ouvrage de 1962 sur la Flore atlantique européenne. Mais, en cours de rédaction, il a été considérablement étendu à tous les éléments floristiques des territoires voisins, en particulier aux endémiques pyrénéo- cantabriques. Après un bref historique de la connaissance de l’élément phytogéographique atlantique et l’examen des principes de délimitation des éléments floristiques, huit catégories d’espèces eu- atlantiques sont d’abord examinées, la distribution géographique de chacun des taxons étant précisée. Il en est ensuite de même pour sept catégories de plantes subatlantiques et pour les éléments voisins : atlantiques médioeuropéennes, atlantiques méditerranéennes, laté- atlantiques, pseudo-atlantiques, puis pour diverses catégories dont 1’aire de répartition est proche du domaine atlantique. Parmi celles-ci, la totalité des subalpines et alpines pyrénéo- cantabriques est envisagée, de même que les pyrénéo-cantabriques du versant sud et les pyrénéennes orientales. Un long chapitre est consacré à la distribution des plantes atlantiques dans les différentes parties de la péninsule Ibérique et de la France, divisées en vingt-quatre régions numérotées de A à X. Les limites et les divisons du domaine atlantique européen dans la péninsule Ibérique et en France sont ensuite discutées et précisées, du sud au nord du domaine, ce qui permet de donner en conclusion les principales divisions du domaine. Cela est suivi d’une discussion sur la zone de transition entre domaine atlantique et région méditerranéenne. Dans le dernier chapitre, une grande partie des plantes étudiées jusque-là est réexaminée, non plus par rapport au domaine atlantique, mais par rapport à la chaîne pyrénéo-cantabrique. Cela conduit à considérer les eu-pyrénéo-cantabriques dont une dizaine de catégories sont établies, les subpyrénéocantabriques, les latépyrénéo-cantabriques et différents autres taxons présents dans ces montagnes ou à leur voisinage. De nombreuses photographies en couleurs et cartes de distribution illustrent le texte. Dans la conclusion est posé le problème de 1’avenir de la flore atlantique et pyrénéo-cantabrique, dans la perspective du changement climatique.

Vascular Atlantic and Pyrenean-Cantabrian plants, and the neighbouring floristic elements in the Iberian Peninsula and France. To start with, this publication was to be the mere updating of the 1962 work on the European Atlantic flora. Yet, in the course of being edited, it was considerably extended to all the floristic elements of the neighbouring areas, particularly to the Pyrenean-Cantabrian endemic plants. After a brief history of the Atlantic phytogeographic element and the examination of the principles for defining the scope of the floristic elements, eight categories of strictly Atlantic species are surveyed to begin with, the geographic distribution of each of the taxa being specified. Next, it is the same with seven categories of subatlantic plants and the neighbouring elements: mid-European Atlantic, Mediterranean Atlantic, Atlantic with affinities, pseudo-Atlantic, and then with various categories whose distribution is close to the Atlantic domain. Among the latter, all the subalpine and alpine Pyrenean-Cantabrian species are taken into account, as well as the Pyrenean-Cantabrian of the southern slopes and the eastern Pyrenees. A long chapter is devoted to the distribution of Atlantic plants in different parts of the lberian Peninsula and France, split up into 24 regions numbered from A to X. The boundaries and divisions of the European Atlantic domain in the lberian Peninsula and in France are then discussed and specified, from the south to the north of the domain, which makes it possible to give its chief divisions as a conclusion. This is followed by a discussion about the transition area between the Atlantic domain and the Mediterranean region. In the last chapter, most of the plants studied up to then are reaxamined, but not any more in relation to the Pyrenean-Cantabrian range. This leads to consider the strictly Pyrenean-Cantabrian plants, among which about ten categories are ratified, the Subpyrenean-Cantabrian, the Pyrenean-Cantabrian with affinities, and various other taxa to be found in these mountains or nearby. Numerous colour photographs and distribution maps illustrate the text. In the conclusion, the problem of the future of the Atlantic and Pyrenean-Cantabrian flora is put in the perspective of the present global warming.

Las plantas vasculares atlánticas, las pirenaico-cantábricas y los elementos florísticos vecinos en la Península Ibérica y en Francia. Este obra, al principio, debía ser una simple actualizacíon de la publicacíon de 1962 sobre la flora atlántica europea. Pero mientras la redactaba se extendió considerablemente a todos los elementos florísticos de los territorios vecinos, especialmente a los endémicas pirenaico-cantábricas. Después de una breve historia del conocimiento del elemento fitogeográfico atlántico y del examen de los principios de delimitación de los elementos florísticos, en primer lugar se estudian ocho categorías de especies euatlánticas, precisando la distribución geográfica de cada uno de los taxones. A continuación, se hace lo mismo con siete categorías de plantas subatlánticas y con los elementos vecinos: atlánticas medioeuropeas, atlánticas mediterráneas, lateatlánticas, pseudoatlánticas, y también con varias categorías cuya area de repartición está cerca de la provincia atlántica. Entre ellas, se tienen en cuenta todas las subalpinas y las alpinas pirenaico-cantábricas, así como las pirenaico-cantábricas de la vertiente sur y las pirenaicas orientales. Se dedica un largo capítulo a la distribución de las plantas atlánticas en las diferentes partes de la Península Ibérica y de Francia, divididas en 24 regiones numeradas de la A a la X. A continuación se debaten y se precisan los límites y las divisiones de la provincia atlántica europea en la Península Ibérica y en Francia, de norte a sur, y eso permite dar, como conclusión, las principales divisiones de la provincia. Sigue un debate sobre la área de transición entre la provincia atlántica y la región mediterránea. En el último capítulo vuelven a estudiarse gran parte de las plantas estudiadas hasta entonces, ya no respecto a la provincia atlántica sino a la cadena pirenaico-cantábrica. Esto nos llega a analizar las eupirenaico-cantábricas, de las cuales se establece una decena de categorías, las subpirenaico-cantábricas, las latepirenaico-cantábricas y otros taxones diferentes presentes en estas montañas o sus alrededores. Muchas fotografías en color y mapas de distribución ilustran el texto. En la conclusión se plantea el problema del futuro de la flora atlántica y pirenaico-cantábrica en vista del cambio climático.

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44 – Orchidées de Tunisie

Par Roland MARTIN, Errol VELA et Ridha OUNI, 163 pages, 2015

Cet ouvrage est le résultat du long travail de trois orchidologues. Ils nous offrent un livre accessible aux non-spécialistes et riche d’informations pour les grands voyageurs que sont les botanistes. Il est d’autant plus le bienvenu que peu de livres sur les orchidées d’Afrique du Nord ont été publiés récemment, en particulier sur la Tunisie. C’est pourquoi nous nous réjouissons de cette publication originale qui, nous le souhaitons, sera accueillie avec intérêt par tous ceux qui aiment ce beau pays et sont friands d’Orchidées. Nombre d’ouvrages de vulgarisation ont récemment aidé à mieux faire connaître les Orchidées. Des spécialistes les étudient dans le monde entier (sauf évidemment dans les déserts) et concourent à en faire progresser la connaissance. Enfants et adultes dans toutes les civilisations ont de tout temps aimé les fleurs. Si toutes les plantes – merveilles de l’évolution – sont intrinsèquement belles, les Orchidées le sont encore davantage, d’abord pour les botanistes généralistes et évidemment pour les orchidophiles et orchidologues. Cela tient au nombre de leurs espèces, à leur présence de la Patagonie au climat méditerranéen ou en altitude et à leur évolution inachevée qui produit des variabilités de la forme du labelle et des couleurs des tépales, de multiples hybridations et enfin à la découverte de nouvelles espèces dans les zones difficiles d’accès de climat tropical en particulier. Il en découle cet engouement pour les orchidées indigènes ou admirées chez les fleuristes et encore mieux dans les serres de Hollande. Quelques exemples parlants : les Orchidaceae sont une grande et jeune famille : entre 20 000 et 30 000 espèces et vieille de seulement quelques dizaines de millions d’années. Comme elles sont terrestres aussi bien qu’épiphytes, sauvages ou horticoles, comme elles profitent de la symbiose avec un champignon, comme elles ne sont pas encore « fixées » génétiquement comme les autres plantes et comme elles ont su inventer un mode de reproduction des plus astucieux, elles ont un avenir d’autant plus prometteur que de nouvelles variétés sont trouvées partout et que le nombre des espèces horticoles ne cesse d’augmenter grâce à l’hybridation. Ces Angiospermes monocotylédones de l’ordre phylogénétique des Asparagales sont d’une rare beauté, d’où leur popularité auprès des botanistes de terrain, et de plus en plus auprès du grand public qui acquiert les superbes variétés exotiques qu’il chouchoute en appartement ou même en serre. Les plus chanceux vont les admirer dans les forêts d’Amérique Centrale, un peu partout en Europe et en Afrique du Nord ! Nous savons gré aux trois auteurs de nous faire partager leur intérêt pour ces Belles Plantes. Nous sommes persuadés que nombreux seront les touristes qui pourront de la sorte les découvrir plus facilement et les admirer au cours de leurs pérégrinations en Tunisie. Elles sont de plus en plus victimes de l’urbanisme et de la dégradation de notre environnement : sachons les protéger !
163 pages en couleur – Format 15 cm x 24 cm
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