35 – Les Renonculacées de France


45 € TTC

Par A. GONARD, 492 pages, 2011

Parcourir ce livre. c’est à la fois:- découvrir de façon synthétique et systématique en un seul ouvrage de format pratique et facilement utilisable sur le terrain. toutes les espèces indigènes françaises d’une même famille : les Renonculacées :
– redécouvrir les flores et les herbiers plus anciens :- explorer tous les étages de la végétation. depuis les prairies. forêts. mares. étangs et ruisseaux fleuris de renoncules aquatiques. jusqu’aux sous-bois abritant pigamons et hellébores. a près avoir traversé des champs de céréales. refuges de quelques nigelles ou dauphinelles. les pâturages élevés parsemés de pulsatilles. les sommets rocailleux et enneigés.là où d’autres renoncules ont trouvé refuge:
– présenter chaque espèce par sa fiche descriptive et ses nombreuses illustrations.permettant une détermination rapide ou une simple confirmation :
– constater. avec surprise. comment se sont re trouvées unies dans une même fa mille des plantes de morphologies si différentes:
– réaliser avec étonnement combien cette famille apparait comme exceptionnelle.par la toxicité. à degrés divers. de la quasi-totalité des espèces le constituant :
– continuer â exposer et â sensibiliser le public sur la fragilité de ce monde que nous foulons sou s nos pieds. vis-â-vis du péril destructif et presque irréversible. de la biodiversité sur notre territoire et au niveau planétaire:
– apprendre à connaître. donc à respecter chaque espèce banale et fréquente ou endémique et exceptionnelle. chaque milieu et ses menaces pesant sur lui. chaque utilité pharmacologique. présents au sein de cette biodiversité :

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34 – Mousses et hépatiques de Païolive


39 € TTC

Par V. HUGONNOT, 293 pages

Le bois de Païolive est un site mythique, réputé pour sa forêt ancienne et le spectaculaire défilé du Chassezac. Les reliefs ruiniformes très pittoresques font partie des principaux attraits touristiques du bois. La rare Cétoine bleue, Coléoptère emblématique des vieilles forêts, est abondante à Païolive. Le simple parcours à pied du bois de Païolive permet de se rendre compte que les pelouses sèches, les dalles rocheuses et les forêts sont couvertes de mousses et d’hépatiques. Des garrigues méditerranéennes aux falaises à affinités montagnardes, les bryophytes sont partout. Malgré cette luxuriance, aucun inventaire bryologique, historique ou récent, ne portait spécifiquement sur ce site. Durant plusieurs années, grâce à une exploration méthodique de l’ensemble des gras, 300 mousses et hépatiques ont été inventoriées. Ces chiffres font de Païolive l’un des sites, sinon le site, le plus riche en bryophytes du sud-est de la France. Cephaloziella integerrima, Mannia californica, M. triandra, Antitrichia californica, Ephemerum recurvifolium, Orthotrichum sprucei, Pyramidula tetragona, Riccia crustata et Zygodon forsteri sont les joyaux floristiques du site. Cet exceptionnel ensemble naturel n’en est pas moins agressé de toutes parts par des activités humaines diverses mal contrôlées. Basé sur plus de 11 000 données floristiques et sur quelques 300 cartes de répartition, l’atlas présente la distribution et l’écologie des mousses et des hépatiques du site de Païolive en détail. Plus de 250 espèces sont illustrées par des planches photographiques des caractères anatomiques utiles à la détermination.

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33 – Petit Précis de Phytosociologie

Petit Précis de Phytosociologie

 

Par J.-M. ROYER, 86 pages, 2009

Les communautés végétales sont étudiées depuis deux siècles. Au XIXe siècle, suite à VON HUMBOLT, il s’agit de descriptions fondées sur une approche physionomiste. Les bases de la phytosociologie moderne sont données par BRAUN, suisse zurichois, au début du vingtième siècle, qui privilégie une approche plus méthodique. Installé à Montpellier, il travaille avec PAVILLARD, ce qui aboutit à la publication en 1922 du « Vocabulaire de Sociologie végétale » ; sa méthode est alors qualifiée de zuricho-montpelliéraine. Il prend le nom de BRAUN-BLANQUET suite à son mariage et crée la Station Internationale de Géobotanique Méditerranéenne et Alpine (SIGMA) en 1929. Par néologisme, on parle de phytosociologie sigmatiste. L’école de phytosociologie sigmatiste est la plus ancienne de toutes ; c’est également l’une des plus dynamiques. Elle sera enseignée et développée dans de nombreux pays tout au long du XXe siècle, jusqu’à l’époque actuelle. Les buts premiers de la phytosociologie sigmatiste sont de décrire et de classer les communautés végétales. GUINOCHET, LEBRUN et MOLINIER font adopter la définition suivante lors du VIIe Congrès international de botanique de Paris en 1954 : « La phytosociologie est l’étude des communautés végétales du point de vue floristique, écologique, dynamique,
La phytosociologie admet que l’on peut reconnaître au sein de la végétation des unités discrètes, assez faciles à délimiter, distribuées à la manière d’une mosaïque. Ces unités sont nommées associations végétales ou communautés végétales, le terme d’association végétale étant généralement préféré en France à celui de communauté végétale. L’objectivité et l’opportunité de cette interprétation ont fait l’objet de multiples débats. Les opinions vont de ceux qui considèrent la végétation comme un continuum impossible à typifier (école américaine) à ceux qui prétendent voir dans les communautés végétales une sorte d’unités intégrées hautement cohérentes. Les arguments présentés par les uns et les autres ont parfois été poussés jusqu’à l’exagération. Si au départ la phytosociologie sigmatiste est apparue comme une discipline relativement empirique, elle a été depuis progressivement codifiée, alors qu’en parallèle s’est développée une réflexion théorique. Les principes de BRAUNBLANQUET et de PAVILLARD ont été repris, précisés et codifiés, de façon plus rigoureuse, notamment par TÜXEN. La phytosociologie sigmatiste devint alors une science plus précise, tant au niveau analytique que synthétique. C’est à GUINOCHET que l’on doit les réflexions épistémologiques les plus approfondies, parallèlement à une réflexion formaliste très poussée, d’abord avec « Logique et Dynamique du Peuplement végétal » (1955) puis avec « Phytosociologie » (1973). Plus récemment de FOUCAULT s’est orienté vers une réflexion qui a débouché sur une théorie formelle de la phytosociologie sigmatiste, avec « La phytosociologie sigmatiste : une morpho-physique » (1987). La typification et la classification des associations végétales, en dépit de toutes les imperfections que certains leur attribuent, sont justifiées parce qu’elles sont scientifiquement possibles et parce qu’elles ont une utilité pratique (VIGO, 2008). La valeur scientifique du système sigmatiste est avalisée par le fait qu’il a une certaine valeur prédictive (de FOUCAULT, VIGO). Ainsi, pour une région naturelle nouvelle, correspondant cependant à un paysage que l’on connaît bien, il est possible de prévoir, avec de réelles garanties de succès, quels types d’associations végétales on pourra trouver. La rencontre effective des associations prévues avec leur cortège floristique valide la méthode. De même, en présence d’une association végétale inconnue, mais analogue à une communauté étudiée auparavant, il sera possible de deviner quelles espèces pourront être présentes. La possibilité de distinguer les différentes associations a une grande importance pratique : elle rend possible la cartographie de la végétation ; elle permet également de transférer les connaissances écologiques ou fonctionnelles obtenues dans une zone déterminée à d’autres secteurs moins prospectés, etc. Deux étapes se succèdent lors des études phytosociologiques : une étape analytique sur le terrain qui consiste à prendre des relevés de végétation, et une étape synthétique au laboratoire qui consiste à classer les relevés, puis à identifier les associations. Une troisième étape éventuelle, mais nécessaire à notre avis dans beaucoup de cas, est celle de la description des associations et de la mise en évidence de leur déterminisme.

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32 – Petite Flore portative des Causses

Petite Flore Portative des Causses

Par C. BERNARD, 443 pages, 2009

Il s’agit là d’un ouvrage totalement différent de la première édition, pour usage sur le terrain, ce qui était difficile avec son aînée (1400 g, 16,2 x 23,1 cm, couverture rigide, 784 pages). Dessins de Coste, cartes de répartition, texte ont été supprimés. Reste : clés et descriptions. 444 pages, 460 g, 13 x 20 cm, couverture plastique souple et protège-couverture transparent. Cela lui permet d’être transportée aisément dans sa poche, comme les « Clés » de Flora Helvetica ou la « Binz ».

A mettre dans la poche de tous les botanistes parcourant les Causses !

Vous hésitez encore à acquérir cette flore de terrain ?Téléchargez là au format électronique pour vous rendre compte de son intérêt avant de l’acquérir.

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31 – Flore des Causses, hautes terres gorges, vallées et vallons

Flore des Causses

 

Par C. BERNARD, 784 pages, 2008

ls sont nombreux les Sociétaires de la SBCO qui ont découvert la flore des Causses grâce à Christian BERNARD ! Pour les plus anciens d’entre eux, ce fut au cours de deux Sessions extraordinaires de la Société : – la première, du 5 au 10 juillet 1983, avait amené les participants à la découverte des Grands Causses Cévenols (Larzac, Méjean, Noir, Séverac) ainsi que du Lévezou et du Massif de l’Aigoual, – la seconde, du 7 au 12 juillet 1986, complétait la précédente avec des excursions sur le Causse Comtal ainsi que sur les massifs de l’Aubrac et de la Margeride. Au cours de ces deux Sessions, Christian BERNARD était accompagné de Gabriel FABRE, son beau-père, et il est difficile de parler du premier sans évoquer le second tant le duo qu’ils formaient était indissociable sur un terrain qu’ils parcouraient toujours de concert bien avant 1983, à la recherche des plantes de l’Aveyron et des régions voisines. Dans la préface à la première édition de la Flore des Causses, Gérard AYMONIN évoquait Christian BERNARD et Gabriel FABRE qui « ont, infatigablement, depuis près de trois décennies, exploré entre autres les Cévennes, le Rouergue, l’Aubrac », leur permettant d’élaborer un document remarquable sur la flore des Causses, regroupant dans un seul volume une entité naturelle géographiquement homogène qui relève de plusieurs flores départementales. Après les deux Sessions évoquées plus haut, Christian BERNARD, d’abord avec Gabriel FABRE, puis seul ou en compagnie d’autres botanistes, a poursuivi ses prospections des Causses ; il en résulta une première édition de la Flore des Causses parue en 1996. Le succès qu’elle obtint ainsi que de nouvelles observations jointes à celles d’autres botanistes, publiées le plus souvent dans les Bulletins annuels de la Société Botanique du Centre-Ouest (et qui ont donné lieu à quatre Suppléments incorporés récemment par l’auteur dans la nouvelle édition), l’épuisement du premier tirage, font qu’une deuxième édition devenait nécessaire. Plus de cent taxons nouveaux ont été ajoutés à cette nouvelle version qui décrit 2 070 plantes. L’auteur a également revu toutes les cartes de distribution et de nombreux dessins originaux de Marcel SAULE ont été ajoutés. C’est cette édition complètement révisée qui est présentement soumise aux botanistes. C’est un grand plaisir pour l’auteur de cette deuxième préface de proposer le résultat du travail d’un ami aussi compétent dont de nombreux membres de notre Société (et de bien d’autres) connaissent le grand savoir. Ce dernier ne se limite pas au domaine des plantes et de la végétation comme l’ont constaté ceux qui ont voyagé en sa compagnie : l’histoire géologique des Causses et des autres régions traversées était racontée, les paysages expliqués, les problèmes économiques abordés. Dans les cars assurant le transport régnait la bonne humeur malgré la chaleur torride régnant à l’extérieur ; celle-ci n’altérait en aucune façon l’ardeur à prospecter les cailloux du causse lorsque notre guide décidait de nous arrêter pour rechercher l’une des raretés caussenardes mentionnées sur notre programme. Nous étions loin des rivages de la Méditerranée où, au même moment, se doraient de nombreux estivants, ce qui rendait le chauffeur du car perplexe au point de considérer les botanistes présents comme cérébralement dérangés et de les baptiser « fêlés » auprès du tenancier de l’un des rarissimes cafés fort opportunément rencontrés ce jour-là sur le Larzac. Lesdits « fêlés », s’ils se montraient empressés de trouver la moindre goutte d’eau, ne l’étaient pas moins à la recherche, au milieu des cailloux, de la plante promise par le programme et annoncée par Christian BERNARD. De retour dans les cars, les assoiffés du causse, toujours dynamiques, reprenaient leurs chants et leurs histoires, heureux d’être là et, comme le rappelait fort justement Christian BERNARD dans son introduction au compte rendu de la Session 1983 (Élucubrations d’un « fêlé »), « fiers (d’être) les fêlés réunis que nous étions ! ». C’est cette ambiance, chaleureuse et studieuse, née au cours de la Session 1983 sur les Grands Causses Cévenols, qui se retrouva lors de nombreuses Sessions ultérieures de la Société Botanique du Centre-Ouest.

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